Les Présidentiables, inconsolables après le changement de la constitution

Ils sont nombreux à lorgner le fauteuil présidentiel, et se préparaient à candidater en 2025. Malheureusement, ces messieurs et dames aspirant à la fonction suprême, voient leurs rêves s’écrouler avec l’adoption d’une nouvelle constitution instaurant le régime parlementaire. C’est le désarroi total.

Pour ceux qui ne le savaient, retenez que des personnalités du monde universitaires et quelques caciques se préparaient en catimini à se présenter à l’élection présidentielle de 2025. Certains attendaient paisiblement 2030, supposé être le deadline du Champion. Surtout dans le monde universitaire, deux éminents professeurs, l’un en économie et l’autre en santé publique, auraient déjà conclu des partenariats stratégiques à l’extérieur du pays en soutien à leur ambition. L’économiste comptait beaucoup sur l’hexagone. Les réseaux se constituaient alors depuis la ville lumière pour mobiliser tout le sérail de la Françafrique. Peine perdue. Le médecin, lui, jouait au malin en restant discret. Quand bien même qu’il affutait ses armes dans la perspective de cette présidentielle, qui n’aura plus lieu, il laissait croire aux chances de rebondissement du leader du parti dont il est un fondateur. Ce que ce leader ignore est que son poulain roule pour ses propres intérêts.

Tout le tintamarre organisé autour des actions du pouvoir, est en réalité un artifice pour se forger une notoriété devant pesé dans un choix futur. L’essai était prévu pour la présidentielle de 2020. Mais le vieux prélat, de regretté mémoire, a tout fait chambouler avec son histoire de candidat du Saint esprit. C’est en parti ce qui explique le non engagement du médecin dans la contestation post-électorale de la DMK.

On signale aussi que, le leader des oranges, il ne s’agit pas des fruits, serait en négociation avec le voisin de l’Est. Ce dernier s’apprêterait à faire débarquer des valises bourrées de liasses à Lomé dans le but de financer le petit yovo à remporter le scrutin en vue. Bref, tout est à l’eau. Et les espoirs douchés.                  

Ne me demandez surtout pas pourquoi ces messieurs continuent de vociférer après l’adoption de la nouvelle constitution par les « buveurs de lait ».

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