Les candidats au double scrutin dans le désarroi
Les élections législatives et régionales initialement prévues pour se tenir le 20 avril prochain, sont reportées à une date ultérieure. Ceci fait suite à un réaménagement du calendrier électoral décidé par le gouvernement togolais. Ce report n’a pas du tout été du goût des différents candidats en lice pour ce double scrutin.
C’est la consternation du fait des désagréments qu’engendre la décision changement de date du scrutin. Surtout que cela intervient à la veille du démarrage de la campagne électorale, des chamboulements de programmes voire les décommandes de prestations de divers services afférents à l’opération de charme sont enregistrés. La plupart des candidats positionnés à l’intérieur du pays, avaient déjà pris la route voire déjà arrivée à destination, avant d’apprendre la nouvelle du report des élections. D’autres étaient dans l’organisation des caravanes devant sillonner les artères des localités. Principalement pour ces derniers, des dépenses ont été déjà engagées. La location de véhicules, la commande des mets et la boisson locale pour arroser les militants, la location des appareils de sonorisation et les appâtâmes pour les meetings. Toutes ces dépenses sont à l’eau. Que personne ne tente de vouloir réclamer qu’on lui retourne les sous. Ce sera peine perdue.
Or parmi les candidats, il y en a qui ont fait des prêts dans les microfinances pour s’engager dans l’aventure électorale. Maintenant que la campagne électorale est repoussée, ce qui est a été déjà engagée comme dépense, semble perdu.
A l’intérieur du pays, les moments de campagne constituent une aubaine pour les populations. Chacun tire un profit. De bétail de caravanes, cuisinières, transporteurs et groupes folkloriques, tout le monde gagne un peu d’argent. Les politiciens les sollicitent pour rendre remarquable leur opération de charme.