Après l’attaque terroriste: Les pertinentes propositions

Au lendemain de l’attaque terroriste meurtrière d’un poste avancé de l’opération Koundjoare, à  Kpékpakandi , au nord du pays,  des  Togolais ne cessent de témoigner leur solidarité aux forces de défense et de sécurité ; non sans faire des propositions aux autorités togolaises pour mieux contenir la menace terroriste. Réorganisation du dispositif sécuritaire, renforcement  des capacités opérationnelles, maintien du  moral des troupes, mobilisations des ressources pour lutter contre la pauvreté et la collaboration des populations avec les FDS. Voilà des mesures pouvant permettre au pays de prendre de l’avance sur les malfaiteurs  installés pour le moment  de l’autre côté de la frontière.

 L’attaque « lâche et barbare »  de Kpékpakandi   dans la nuit du 10 au 11 mai, n’a laissé aucun togolais sans réaction.  Dans un élan patriotique, les compatriotes ont condamné l’acte et exprimé leurs vives condoléances aux FAT ainsi qu’aux familles des huit militaires tombés au front.  Que ce soit chez les compatriotes au pays ou ceux vivant à  l’extérieur,  à la suite de cette attaque meurtrière,  le souhait de prise de  nouvelles  dispositions afin de mettre le pays à l’abri du terrorisme est fortement  exprimé.  Pour ces Togolais dont la fibre patriotique continue de se  manifester,  plusieurs mesures urgentes doivent être mises en branle.  Entre autres propositions, le renforcement  des capacités opérationnelles des militaires et veiller au  moral des troupes. Outre l’aspect purement militaire,  un effort de multiplication des infrastructures et services sociaux de base  est fortement conseillé. Cela va accroitre la présence de l’Etat dans les localités qu’écument  les groupes  de malfaiteurs  armés.  L’idée est d’agir sur la pauvreté  dans ces zones de manière à ne pas offrir l’opportunité aux terroristes d’exploiter  des vulnérabilités pour enrôler les jeunes voire s’implanter au sein des communautés. Autre proposition qui mérite d’être citée, la recherche de solution aux problèmes politiques intérieurs  avec l’impératif de réconciliation nationale. 

Il est tout de même indispensable de souligner que  les autorités togolaises, ne sont pas restées inactives menace. Il a été procédé immédiatement après l’attaque à une réorganisation du dispositif sécuritaire. « Des contrôles et un large ratissage ont été lancés, une centaine d’hommes va être envoyée dans la région des savanes pour renforcer les différents postes de sécurité. Des équipements techniques et de nouvelles armes, dont des mitrailleuses, ont également été mis à la disposition des équipes qui restent désormais sur le qui-vive le long de la frontière avec le Burkina-Faso, a  écrit le journal panafricain Jeune Afrique citant  une source sécuritaire.  « La mission consiste à renforcer le verrouillage systématique du cordon frontalier ». Le ministère des Armées a annoncé qu’il recruterait de nouveaux militaires dans les rangs des Forces armées togolaise. D’ici juin, 1 555  nouvelles recrues achèveront leur formation au Centre national d’instruction des forces armées togolaises (CNI/FAT) de Kara.

Bien avant, un programme d’urgence de développement des Savanes  est en cours d’exécution.   

 Nouvelles précisions sur l’attaque

On en sait un peu  plus  sur l’attaque terroriste  ayant visé un  poste militaire à Kpékpakandi , au nord du pays.  Si du côté togolais on a dénombré   huit soldats tués, treize autres blessés et un véhicule de type fama endommagé, il est  fait état d’une lourde perte infligée aux assaillants. Par des sources bien informées, il y a une quinzaine de morts dans le groupe des assaillants. Les forces armées togolaises ont tué environ 15 terroristes.  Mais les assaillants auraient  « transporter rapidement les corps de l’autre côté de la frontière où ils ont été inhumés », a indiqué Gal Damehame Yark.

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