Campagne électorale sur fond de violation du code de la route

Démarrée le 6 février dernier, la campagne électorale pour le compte du premier tour de l’élection présidentielle, bat son plein sur l’ensemble du territoire national. Dans toutes les localités du pays, des caravanes et des meetings sont observés. L’attraction, c’est l’ardeur avec laquelle les  candidats et leurs équipes sillonnent les hameaux et villages à la conquête de l’électorat. Seulement, que ce soit en voitures ou à motos, certaines équipes de campagne font parler d’eux de la manière la plus triste. Des excès de vitesses, des dépassements hasardeux, des surcharges, la violation des feux tricolores etc. Tous les ingrédients pour conduire au drame sont observés durant ces quelques jours d’intense activité d’opération de charme. Si le civisme et  la prudence ne s’invitent pas dans le déferlement des militants et sympathisants sur les routes, il y a fort à craindre. Il urge de rappeler que la campagne électorale doit se faire dans l’ordre et dans le respect du code de la route. Après la campagne électorale, la vie va continuer, et donc ce serait dommage que certains compatriotes par leur incivisme gâchent ces moments de gaieté et de joie que nous vivons. Se remorquer à trois ou quatre sur une moto, s’agglutiner dans une épave et faire des manœuvres insensées  sont entre autres  actes répréhensibles que les responsables des équipes de campagnes doivent décourager. Même si les forces de l’ordre baissent la garde sur les axes routiers en ces périodes de campagne électorale, c’est loin d’être un quitus aux déraillements.