Lutte contre la criminalité: Démantèlement d’un réseau de trafiquants d’organes humains
Le gain facile et la cupidité conduisent certaines personnes à des actes criminels insoutenables. Cette semaine, la Gendarmerie nationale togolaise a annoncé l’arrestation d’individus auteurs présumés de profanation de tombe, de meurtres et de trafics d’organes. Agissant en bandes organisées, ces malfrats appréhendés vont répondre de leurs actes devant la justice.
Ils sont au total sept personnes, de nationalité togolaise, membres d’un réseau de trafiquants d’organes et tissus humains. Selon la gendarmerie qui a pu mettre la main sur ces malfrats, ces derniers commettraient des meurtres ou encore profaneraient des tombes pour se procurer les organes humains.
D’après l’institution, l’arrestation des membres de ce réseau intervient après une minutieuse investigation à la suite de la disparition soudaine d’un “bossu” dans le quartier Attiégou le 22 décembre 2021. Les enquêtes ont conduit les gendarmes vers la piste du nommé YOROU Ibrahim qui sera interpellé. La perquisition de sa chambre a permis de retrouver le corps sans vie de la victime, mutilé et enterré sous le lit. Sur ce corps, il manquait le dos, le cœur et le poumon gauche, selon le communiqué de l’institution. Reconnaissant être l’auteur de ce crime crapuleux, le mis en cause déclare avoir agi pour honorer la commande d’un charlatan qui avait besoin d’une bosse humaine pour un rituel. Les perquisitions effectuées au cours de ces investigations ont aussi permis d’arrêter des complices et de retrouver, en dehors d’autres restes humains, les organes prélevés sur le corps de la victime et un (01) pistolet de fabrication artisanale.