Risque de montée des eaux de la mer : Les Promenades à la plage et les baignades déconseillées
Les prévisions météorologiques et hydrographiques annoncent que la mer sera très agitée sur les côtes togolaises, entre les mois de septembre et novembre prochain. Pour éviter tout désagrément pouvant conduire à des pertes en vies humaines, le Gouvernement recommande une vigilance particulière aux populations et aux usagers de la mer.
Après les recommandations de fin août dernier, le gouvernement togolais revient encore avec un message en lien avec de fortes vagues sur les côtes togolaises. Comme précédemment, l’alerte du gouvernement fait suite aux prévisions météorologiques faisant état de possibles fortes agitations de la mer en ce mois de novembre. Dans ce sens, il est déconseillé aux populations les activités de baignades dans la mer, les promenades à la plage et autres activités nautiques.
L’agitation de la mer avec la présence de grandes vagues, n’est sans risque sur les populations riveraines. Une semaine plus tôt, deux élèves en promenade au bord de la mer à Aného ont été engloutis sous l’eau. Selon les témoignages, l’un d’entre eux s’est approché de l’eau en descendant les roches servant de forteresse pour l’avancée des eaux. Soudain, une vague est venue l’emporter. Le second, preneur des photos, a dû sauter dans l’eau pour sauver son camarade. Malheureusement, les deux jeunes ne parviendront pas à en sortir. C’est finalement le lendemain qu’une personne a annoncé la découverte du corps sans vie de l’un sur la plage du côté du Benin.
Phénomène résultant du réchauffement climatique, le déferlement des vagues résulte du mouvement du vent déplaçant l’eau à la surface de la mer. Plus le vent souffle fort plus il y a des vagues. Généralement, on estime que l’élévation du niveau de la mer provient de deux faits. Le premier est la fonte d’une partie des glaces continentales. L’autre est le phénomène de dilatation thermique des masses d’eau océaniques sous l’effet de l’élévation de la température. À côté de ces deux causes principales, il existe d’autres contributions qui n’ont pas forcément de lien direct avec le réchauffement climatique. Au premier rang de celles-ci figure l’exploitation d’un grand nombre d’aquifères terrestres au-delà de leur capacité de renouvellement.