Leadership politique : GF2D outille 25 femmes pour leur implication dans la gestion des affaires publiques

Le Groupe de Réflexion et d’Action Femme, Démocratie et Développement (GF2D) ne baisse pas les bras dans sa mission de promotion de l’engagement socio-politique des femmes togolaises. Cette organisation vient de boucler une session de formation à l’intention de 25 jeunes filles membres d’associations.

Organisé les 31 mars et 1er avril à Lomé, avec le soutien de la Fondation Hanns Seidel, l’atelier en question vise à améliorer la représentativité des femmes dans les instances décisionnelles du pays.

Au total, 25 filles a vu leurs capacités renforcées en matière de leadership des femmes. Ce fut une occasion pour les participantes d’acquérir les connaissances nécessaires pour renforcer leur implication dans la gestion des affaires publiques et d’être sensibilisées aux défis et opportunités des processus électoraux.
Les modules abordés ont couvert l’implication des femmes dans la décentralisation et la gouvernance locale, le Contrôle Citoyen de l’Action Publique (CCAP), ainsi que la planification et la budgétisation sensible au genre.
Pour la coordinatrice des programmes du GF2D, Gina Bayi ADEKAMBI, « la participation politique de la femme est une condition fondamentale à l’égalité des sexes et à l’instauration de la démocratie. En Afrique, les inégalités entre les sexes demeurent une réalité quotidienne qui prive les femmes et les filles de la pleine jouissance de leurs droits socio-politiques et ont pour conséquence une représentation limitée de ces dernières dans les postes de décisions ».

A la suite des deux jours de formation, l’une des participantes s’est réjouie de cette opportunité d’apprentissage qui va lui permettre de participer activement aux processus électoraux et contribuer à une meilleure gouvernance.  « Les modules sur la décentralisation, la gouvernance locale et le contrôle citoyen de l’action publique m’ont particulièrement marquée, car ils m’ont permis de mieux comprendre les mécanismes qui régissent nos institutions et comment nous pouvons les influencer positivement », a indiqué Méschak GNARO,

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