Vie chère/ Mesures contre l’inflation : La population trépigne d’impatience
La flambée des prix des produits de grande consommation, impose un mode de vie précaire aux populations togolaises. Il est certes indéniable que, par le passé, le gouvernement a eu à prendre des mesures afin de booster le pouvoir d’achat des populations. Mais depuis lors, la situation est loin de s’améliorer. Les produits de première nécessité restent toujours hors de la portée des bourses des Togolais. Il y a lieu d’agir pour faire baisser les prix des produits sur le territoire togolais.
La cherté de la vie est ambiante, clouant des familles dans la misère. Alors les populations togolaises attendent des gouvernants des mesures pour juguler le phénomène de la vie chère. Les secteurs dans lesquels les togolais attendent des décisions osées de la part de l’exécutif sont le carburant, le gaz, les céréales, l’huile, le ciment, l’électricité et l’eau distribuée par la TdE.
Ces secteurs susmentionnés connaissent une hausse de prix. Le carburant par exemple est un secteur où les prix ont véritablement grimpés. Généralement, les prix à la pompe impactent le secteur du transport, avec pour conséquence collatérale l’inflation généralisée sur le marché. Ainsi, lorsque le prix du carburant connait une ascension, les conducteurs d’engins revoient à la hausse les tarifs, obligeant les commerçants à pratiquer des prix chers sur les marchandises dans les marchés. Dans ces conditions, des ménages sont contraints d’adopter des habitudes à la limite de l’indigence.
Au regard de la misère ambiante et les drames y afférents qui s’enregistrent au quotidien, les citoyens continuent de lancer un appel aux autorités pour que des mesures soient prises. La population demande aux gouvernants de se rendre à l’évidence que le problème de la vie chère se manifeste dans des proportions tragiques dans le pays.
Il suffit d’un tour dans des quartiers de la capitale ou dans certains hameaux à l’intérieur, pour apprécier le dénuement dans lequel baignent les familles. Aujourd’hui, ce que l’on ne peut nier est que le peuple souffre. Ce peuple à qui on demande d’adopter des comportements écologiques responsables, est pris au piège dans sa ruée vers l’utilisation du gaz butane pour la cuisson des mets. Ceci d’autant que le gaz butane reviens très cher au Togo. La bouteille de 6kg est à 5000 voire 6000 FCFA, celle de 12Kg tourne autour de 10.000KG. Lorsque l’on jette regard sur les prix pratiqués dans certains pays de l’hinterland, on se rend compte que la marge est grande. Dès lors, il apparait évident que des efforts peuvent se faire au Togo pour une baisse substantielle du prix du gaz. Le Togo peut aussi subventionner le carburant à la hauteur des efforts consentis au Niger, Burkina Faso etc.
L’autre réalité au Togo est que la population n’arrive plus à prendre les trois repas quotidiens. Le maïs, le mil, le haricot, le riz et autres céréales entrant dans l’habitude alimentaire des togolais, sont inaccessibles de nos jours. Du coup, des familles sont obligées de ne prendre qu’un seul repas par jour. Ceci dans l’optique de rationaliser à contre cœur les provisions. Pour inverser la tendance, des techniciens de l’agricultures pensent que le gouvernement devra plus agir dans la promotion de l’agriculture. Les mesures devront concernées la mise à disposition en quantité de tracteurs, l’installation d’usine de fabrication d’engrais et le déploiement des techniciens pour un encadrement efficient des agriculteurs. Cela aura le mérite d’augmenter la production. L’on pourra garantir la disponibilité en quantité de ces céréales pour garantir de la nourriture suffisante.
Somme toute, les autorités togolaises sont vivement sollicitées sur la situation de faim qui sévit actuellement. Elles devront faire diligence dans l’étude des propositions de solutions à elles soumises par les acteurs politiques parties prenantes du cadre permanent de concertation (CPC). Surtout que la faim peut devenir le terreau des conflits et de l’instabilité, avait laissé entendre Jean Martin Bauer, ex coordonnateur du PAM en Haïti.