Mariages d’enfants : WiLDAF-Togo mise sur les cyberactivistes pour enrayer le mal
WiLDAF-Togo et ses organisations partenaires multiplient les stratégies afin de venir à bout du phénomène des mariages d’enfants. Le cap est ainsi mis sur les nouvelles technologies avec une présence active sur les réseaux sociaux. L’idée est de faire passer des messages de conscientisation sur ces canaux afin de toucher un plus grand nombre de jeunes et d’adultes.
Le réseau a ciblé 10 jeunes cyberactivistes qu’il compte mettre à contribution pour réaliser cet objectif. Ces jeunes ont ainsi vu leur capacité renforcée sur la maîtrise et l’utilisation du digital pour faire de la sensibilisation, du plaidoyer et la mobilisation de l’opinion publique sur les mariages d’enfants, le genre et les Droits en matière de santé sexuelles et reproductive (DSSR) des femmes et des filles.
Concrètement, la formation s’est appesantie sur le phénomène du mariage des enfants, les causes et surtout des solutions pour l’éradiquer; dans le but de leurs donner des orientations sur les thématiques à mettre en exergue dans leurs activités en ligne.
Pour Anne Colette Kpedji, Directrice exécutive de WiLDAF-Togo, ces jeunes cyberactivistes ont désormais pour mission, à travers leur présence sur le net, de favoriser une prise de conscience dans différents milieux sur le mariage d’enfants. « On leur a appris comment concevoir les messages selon le type de réseau social, les hachtag à utiliser, comment utiliser un réseau social en tant que jeune pour pouvoir attirer les gens et faire passer le message », explique Anne Colette Kpedji, Directrice exécutive de WiLDAF-Togo. « Des informations leur ont été fournies sur les lois numériques et la liberté d’expression en ligne. Une partie de la formation a également consisté à créer avec les participants des contenus en ligne percutant et pertinent pour lutter contre les mariages d’enfants », ajoute Mme Kpedji.
WiLDAF-Togo (Women in Law and Development in Africa) se bat contre les mariages précoces, via le projet Agir pour l’Abandon des Mariages d’Enfants (AAME), financé par Amplify Change et mis en œuvre au Togo et au Mali.
