Lutte contre le terrorisme : L’Allemagne va soutenir le Togo

La situation sécuritaire dans  l’extrême nord du pays, marquée par des attaques récurrentes menées par des groupes armés, préoccupe les partenaires du Togo dont l’Allemagne. Ce pays ami entend soutenir le Togo dans ses efforts de lutte contre le terrorisme. C’est l’importante annonce faite par le ministre déléguée au ministère fédéral allemand des affaires étrangères, Katja Keul, lors de sa rencontre avec le Premier ministre togolais.

Pays touché par les incursions de groupes armés qui écument la sous-région ouest africaine, le Togo peut compter sur l’Allemagne dans la lutte contre le terrorisme. En début de semaine, au détour d’une audience avec la cheffe du gouvernement du Togo, Katja Keul, ministre déléguée au ministère fédéral allemand des affaires étrangères, a laissé entendre que   l’Allemagne souhaite écouter et comprendre les besoins du Togo afin d’être prête à apporter son soutien. Car selon elle, « la lutte contre le terrorisme est une préoccupation qui nous concerne tous, ce n’est pas seulement un problème régional, mais une question de sécurité pour nous tous ».

Il va sans dire que le gouvernement togolais pourra recevoir un appui substantiel de l’Allemagne devant lui permettre de contenir les velléités des individus armées aux ambitions sinistres envers le pays.  

Selon le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, la lutte contre le terrorisme en Afrique qui, dans un monde ultra-connecté, ne concerne pas que ce continent. Les groupes terroristes et extrémistes violents aggravent l’instabilité et la souffrance humaine et peuvent plonger un pays sortant d’un conflit dans de nouvelles guerres. Notant d’abord que la prévention demeure la meilleure réponse au terrorisme, à l’extrémisme violent et autres menaces à la paix et à la sécurité, et que les réponses purement militaires et policières ont non seulement montré leurs limites mais ont été parfois contre-productives, M. Guterres a plaidé pour des approches transversales à toutes les entités onusiennes s’attaquant aux causes profondes de ces fléaux.

  À cet égard, après avoir rappelé qu’il ne peut y avoir de développement durable sans paix, il a souligné le lien entre la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

 Les dérèglements climatiques aggravent la situation sécuritaire en Afrique, induisant des tensions intercommunautaires et une insécurité alimentaire exploitées par les terroristes et autres groupes criminels, a encore estimé le Secrétaire général de l’Onu , qui a ajouté que les outils numériques de communication répandent la haine et la désinformation plus facilement que jamais ou encore que, dans de nombreux cas, il devient difficile de distinguer terroristes, groupes armés non étatiques et réseaux criminels.

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