Vision d’une Afrique épanouie : Faure Gnassingbé, un panafricaniste qui s’assume

Des dirigeants africains s’illustrent positivement dans le sillage du mouvement idéologique de l’émancipation des peuples africains. Avec pour vision d’amener l’Afrique à prendre son destin en main et  à réaliser son développement, ces dirigeants, parmi lesquels figure en bonne place le Président Faure Gnassingbé, entendent protéger les intérêts des Africains dans un contexte géostratégique mondial marqué par les velléités hégémoniques des puissances. Dans cet élan,  le Togo sous le leadership de son Chef de l’Etat, fascine la jeunesse du continent de plus en plus exigeante sur la question de souveraineté des Etat Africains.

L’Afrique d’aujourd’hui est de nouveau au carrefour de l’histoire. Face aux difficultés existentielles et le constat de spoliation du continent par les puissances occidentales,  la nouvelle génération se tourne vers  le panafricanisme. Heureusement, cette idéologie à la fois une vision  d’émancipation, se manifeste dans les approches de certains Chefs d’Etat sur le Continent.

Défendre l’Afrique en refusant de l’engager dans des positionnements qui le placent dans un  rapport de vassalité avec ses partenaires, reste désormais le credo de Faure Gnassingbé. Cette vision a été expressément déclinée, à New York,  lors de la récente assemblée générale de l’Onu. Du haut de la tribune du temple de la diplomatie mondiale, le ministre des affaires étrangères du Togo, Robert Dussey, a affiché l’état d’esprit des Africains et la pensée dominante sur le  continent.  «  L’Afrique ne veut plus s’aligner sur les grandes puissances quelles qu’elles soient. Les grandes puissances veulent réduire l’Afrique à une entité purement instrumentale au service de leurs causes et ne veulent visiblement pas que le continent puisse jouer un rôle important, voire un des rôles principaux dans le monde. Ils s’efforcent le plus souvent à amener les Africains à adhérer à leur narratif et, in fine, les Africains servent utilement à soutenir un camp contre un autre. Quand il s’agit de voter une résolution au Conseil de Sécurité, nous sommes activement sollicités d’un côté comme de l’autre. L’Afrique est alors très courtisée, voire mise sous pression par certains de ses pays partenaires », avait-il  martelé.

Le message n’a pas surpris les panafricanistes. Ils ont tous salué la franchise du Togo et le choix clair de Faure Gnassingbé  de rouler pour  les intérêts du continent. Un positionnement bien  assumé d’ailleurs qu’illustrent les différentes missions de médiations pour  que règne la paix dans la sous-région.  Le Président  Faure s’est toujours  montré favorable aux   initiatives en termes de mutualisation des forces en vue d’une prospérité partagée.  Ce qui fait de lui, à n’en point douter un  patriote africain. On le classe parmi  les panafricanistes militant pour une Afrique unie et solidaire ;   comme  souhaitée par Kwame Nkrumah, Marcus Garvey, George Padmore, W.E.B. Dubois, Frantz Fanon et Julius Nyerere.

Pour ce  Président calme militant pour un front commun pour protéger les intérêts des Africains,  il faut changer de paradigmes. Et l’Afrique y gagnerait à revoir sa façon de nouer les partenariats avec les puissances du monde.  L’Afrique doit coopérer avec ses alliés sur la base de ses intérêts bien compris. Ainsi, les partenariats avec le reste du monde doivent être gagnant- gagnant. De même, aucun pays du continent ne devra plus être obligé de suivre des positions contraires à ses convenances.  

Il faut dire que dans la nouvelle géopolitique internationale, de multiples choix s’offrent à l’Afrique. Chaque pays est libre d’aller dans le sens qu’il veut. Voilà la position que défend le Togo. Une position qui rencontre l’assentiment du reste du continent. De toute évidence, le panafricanisme défendu par Faure Gnassingbé se veut pragmatique et répondant aux aspirations des peuples africains. L‘Afrique doit se prendre en charge en comptant sur les solutions endogènes. Lorsque des situations d’insécurité, de famine, de pauvreté, de santé vont se poser sur le continent, la solidarité doit se manifestée. Il faut agir ensemble, aime à dire Faure Gnassingbé. C’est en cela que lorsque certains pays de la CEDEAO affichaient une hostilité à l’égard du Mali, le Togo a opté pour la compassion et l’entraide. Car, au lieu de punir un peuple frère, la CEDEAO ferait mieux d’accompagner ce peuple qui se trouve dans une difficulté à lui imposée. La position du Togo a fini par l’emporter. Voilà l’élan de solidarité défendu par Lomé. Faure Gnassingbé pense que la sécurité et le développement devraient désormais être les défis en Afrique. En agissant sur ses leviers, l’Afrique pourra offrir les possibilités à sa jeunesse obligée de traverser la méditerranée à la quête d‘une vie meilleure.      

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