Sécurité routière : Hécatombe sur les routes togolaises
Les routes togolaises continuent d’enregistrer des accidents de circulations entrainant des pertes en vies humaines, des blessés et d’importants dégâts. C’est en substance ce que révèle le récent rapport trimestriel sur la situation de la sécurité routière, présenté par le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, et son collègue des Transports routiers, Ferroviaires et Aériens.
La situation des accidents de la route au premier semestre de l’année 2021, fait froid dans le dos. Selon les chiffres contenus dans le récent rapport sur la sécurité routière, on note une augmentation très inquiétante d’accidents. Le rapport précise que trois mille huit cent quinze (3.815) cas d’accidents ont été recensés de janvier à juin 2021. Ils ont causé trois cent quarante-six (346) décès et quatre mille sept cent vingt et un (4.721) blessés contre deux mille six cent vingt-sept (2.627) cas d’accidents recensés à la même période au cours de l’année 2020 faisant deux cent quarante-un (241) décès et trois mille sept cent trente-quatre (3 734) blessés.
Parmi les routes les plus mortelles, la nationale N°1 vient en tête du peloton, avec un total de 106 morts occasionnés au premier trimestre de l’année 2021. Les autres se répartissent comme suit : 18 morts ont été recensés sur la RN°4 (Tsévié-Tabligbo-Aného), 11 sur la RN°5 (Lomé-Kpalimé-Atakpamé) et 7 sur la RN°2 (Lomé-Aného), ainsi que la RN34 (Lomé-Vogan). Les routes et rues du grand Lomé ont quant à elles, fait 33 morts.
Comme toujours, les causes de ces accidents sont les excès de vitesse, les conduites en état d’ébriété, les dépassements hasardeux, et autres comportements préjudiciables. On pointe du doigt l’usage du téléphone portable au volant et toutes autres distractions. Ce qui fait dire au ministre qu’ « en réalité, la route ne tue pas. Ce sont nos comportements (distractions) qui agissent sur notre capacité à conduire ».La population est appelée à la vigilance.