Nouveau coronavirus : L’ANAC-Togo et ses partenaires sur le pied de guerre

Au moment où les responsables sanitaires de notre pays s’organisaient activement pour faire barrière à une éventuelle entrée du coronavirus sur le sol togolais, un cas suspect venait d’être détecté le jeudi dernier à Lomé.

Les aéroports étant essentiellement des points d’entrée à ne pas négliger dans une telle lutte, l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC-Togo) et l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema n’  ont sans cesse montré un intérêt particulier vis-à-vis des dispositions à prendre pour prévenir ou contrôler éventuellement une contamination au redoutable virus.

Après avoir pris précédemment un certain nombre de dispositions y afférentes au niveau de l’aéroport de Lomé, l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC-Togo) a organisé mercredi dernier une réunion de haut niveau avec les principaux partenaires du transport aérien et du secteur de la santé. Selon les responsables de cette structure, il était question de faire le point de la situation au Togo en matière de prévention et de lutte contre le coronavirus. L’initiative a été prise avec les responsables du ministère de la santé et de l’OMS au Togo. Docteur Midjiyawa, ministre de la santé était personnellement présent à cette réunion de même que Madame Fatoumata Binta Diallo, la représentante résidente de l’OMS au Togo. Plusieurs compagnies aériennes et quelques sociétés travaillant à l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema (AIGE) étaient également présentes pour y apporter leurs contributions.

Le diagnostic complet de la situation une fois réalisé, les différents acteurs ont échangé sur les stratégies idoines et urgentes à mettre en place pour une prévention efficiente de la maladie par rapport aux principaux points d’entrée de notre pays que sont les aéroports et les frontières terrestres et maritimes.

Pour le Colonel Latta Gnama, DG de l’ANAC, il sera question désormais de renforcer de façon beaucoup plus efficace, les mesures déjà prises et qui consistaient en une surveillance accrue des passagers à l’arrivée et la mise en place de mécanismes de mise en quarantaine et de surveillance d’éventuels cas suspects détectés. Suite à ces échanges, l’ANAC veut aller plus loin en instaurant un contrôle systématique des passagers aussi bien au départ qu’à l’arrivée. A cela s’ajoute un mécanisme de suivi obligatoire pour tout passager dont l’identification et d’autres informations complémentaires devraient permettre à une équipe spéciale d’en assurer la surveillance pendant une période de 14 jours au moins.

Du côté du ministère de la santé et de l’OMS, des dispositions ont déjà été prises pour équiper un Centre d’Opération des Urgences de Santé Publique (COUSP) pour accueillir les cas suspects identifiés comme préoccupants. Deux numéros vers, notamment le 22 22 20 73 et le 91 67 42 42 ont été proposés pour permettre aux citoyens de signaler assez rapidement tout cas suspect.

Tour à tour le ministre de la santé et le DG de l’ANAC ont tenu à rassurer les populations à ne pas céder à la panique et à surtout prendre de bonnes habitudes hygiéniques de lavement des mains et d’utilisation de liquides hydro alcooliques. Quand aux compagnies aériennes, elles sont tenues de veiller à ce que tout passager à l’embarquement remplisse minutieusement les fiches d’identification y afférentes en vue de faciliter leur traçabilité en cas de soupçon.

Toutes ces mesures préventives, une fois mises en branle pourraient permettre au pays de riposter assez efficacement à la maladie, comme c’est le cas aujourd’hui face au premier cas détecté sur le sol togolais.

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